Danse,  dessin,  musique,  chant…   toute  forme  de  création  artistique est  vitale

pour  Claire,  c’est son moyen d’expression depuis l’enfance,  qui la voyait tournée

vers son monde  intérieur.  Chanter de 11 à 18 ans,  seule dans sa chambre ou sur

des  bandes  musicales,  lui a  donné  des  ailes  et  la  force  d’affronter  le  monde

extérieur.  Et  c’est  tout  naturellement,   qu’après  des  études  d’arts  appliqués,

de  théâtre  et  de  design  de  mode,  à  Nancy,  Claire  Veritti   forme  Luna  Gritt,

poussée par cette  toujours  urgence de  chanter,  de  chanter pour vivre.  Le nom

du  duo  paie son  tribut  à  René  Magritte,  un  de  ses  maîtres avec  Baudelaire,

Frida Kahlo ou les surréalistes. L’aventure pop dure sept années, le temps de 2 EP

et d’une série de concerts  -  notamment en première partie de  Jacques  Higelin,

Deportivo  ou  de  Broken  Back  -   qui  la  propulsent  à  The  Voice,  un  tremplin,

un tournant.

Sa  nouvelle  vie à  Paris la  découvre  désormais en solo et sous son propre nom

ouvert  aux  interprétations  et  aux  imaginaires  -  Claire  Veritti,  claire  vérité ?

Car sa voix ample et  pure  éclaire d’une  lumière  crue des  textes qui évoquent

l’emprise  sentimentale  et  les  mots  plus  cruels  que  des  balles  (Ping Pong) ;

les   plongées  dans  le  vide  abyssal  (Puits du fou)  ;   le  tourbillon  des  amours

 virtuelles (Borderline). Et c’est cette lumière vive,  dense et résiliente portée par

sa voix pleine  d’âme qui invite à la danse ou aux  balades au clair de lune  –  des

sons électro côtoient des guitares électriques ou aériennes.

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