COBRA JAUNE - Artbist'rock au FUT CHANTANT Saint-Brieuc - Dimanche 28 Mai 2023

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About: 
COBRA JAUNE - Artbist'rock au FUT CHANTANT Saint-Brieuc - Dimanche 28 Mai 2023
Artist: 
COBRA JAUNE
Date: 
28/05/2023
Venue: 
LE FUT CHANTANT
Place: 
SAINT-BRIEUC
Your Reporter on the Spot: 
NOPO (PHOTOS NOELLE)

COBRA JAUNE - Artbist'rock au FUT CHANTANT Saint-Brieuc - Dimanche 28 Mai 2023

Keupon, keupon, petit patapon! Si t'aimes ça, le programme FUT pour toi dimanche!
On adhère à l'énergie des 3 groupes programmés : COBRA JAUNE, TOPSY TURVY et MEGADEF (délirant! Notre pote Laurence va nous narrer ça et on va bien se marrer).

Pour le serpent, l'heure sonne.
4 du coin de Rennes, très natures, règlent leur balance en moins de temps qu'il ne faut pour le dire et vont faire le tour de la place avant de commencer...

Le style de leur seul full LP 'Twilight city' en 2021 les rapproche du punk californien dont on s'est payé une tranche fin Novembre avec My Taylor is bitch au Dôme ici.
Rien n'interdit donc de penser à SUM 41, Offspring ou Blink 182...
Faut dire que 3 des reptiles ont aussi joué dans The Decline! qui déménageait pas mal!

Cedric Dayot, Basse, chœurs
Gaël Chevalier, batterie, chœurs
Yann Baston (Le Buhe), guitare, chant
Antoine Noss (Le Masson) Guitare, Chœurs

Tenue de soirée en jeans (short pour le batteur) et tshirts :
Sans manches, 'Social distortion' pour Ced le tatoué,
'Dimanche bistrot' pour Yann le barbu à lunettes et casquette noire indéboulonnable,
ça va ensemble : 'Dewaere' (à la vôtre pas que le dimanche!) pour Antoine,
Sans manches non plus mais avec 'Dimanche' pour Gaël qui ne le gardera pas longtemps.
Le cheveux s'arrête raz et le poil mange les visages.

Le choix se porte sur 'Today is a cold day' pour ouvrir le show et on comprend pourquoi.
La mélodie emporte tout avec ses chœurs emballants, ceci dit, on pourrait aisément décliner cette remarque pour tous leurs titres.
Gaël aime rouler les baguettes, pas les mécaniques. Quant aux trois mousquetaires, ils s'escriment énergiquement.

Comme à son habitude, Ced se déchaine complètement, sauts à l'emporte-pièce, mouvements secs, grimaces, le tout en n'oubliant pas de faire les chœurs à fond.
Il joue avec le public et semble en connaitre quelques-uns.

'White pills' suit, telle une fusée allumée au riff rebondissant.
Les guitares crachent un son explosif du plus bel effet. On a chaud aux chœurs dans des harmonies superbes. Dommage, la belle voix de Yann semble trop en retrait.

'The mess I made', le bordel quoi! Derrière une mélodie toujours au premier plan tracée par une lead guitare limpide et réverbérente, ça hurle à l'unisson et ça claque sur les fûts!

Les guitaristes sabrent à grands coups de manches et s'essayent aussi en duellistes face à face, carrément exaltés, carrément exaltant!

'The maze' on y rentre avec grand plaisir. Derrière une intro brumeuse, le rythme, bien marqué, ne faiblit pas. Les guitares, affutées, tranchent sévèrement.
Les chœurs soutiennent Yann avec ferveur quand ils ne vont pas, seuls, au front, seuls? Plutôt ensemble en fait...

3/4 minutes chaque titre, emballé c'est pesé! La régularité est de mise avec un batteur véloce et métronome.

Un ptit arpège accrocheur lance 'Hang on to anything'. On suit joyeusement les 'whohoho' imparables. Un coup de basse tond les raseurs.
Increvables ces musicos, ça dégouline sec... à grosses gouttes!

'Twilight city', démarré à la basse vibrante et tambours battants, ralentit un peu le tempo avec des airs charmeurs et même un passage aérien à montée crescendo.
Lorsque le refrain débarque avec sa rengaine en chorus à reprendre, on promet un hit à ce morceau vraiment mélodieux. On a qu'une envie,  suivre en chantant!

Ils vont chercher 'Dreadful end' sur le 1er EP de 2019 avec des guitares encore plus sonnantes que la queue du serpent.
Du grand classique, puissant, à vous refaire la peinture du cerveau!  

Soudain, Ced se décide à faire un tour dans le public qui s'écarte gentiment.
L'ambiance, enflammée, mais bon enfant, nous tient tous en haleine (fraiche pour l'instant).

On se fait coincer par 'Pushed to the Walls' et ses chants euphoriques. Comment résister?
Un bref moment, plus calme, nous laisse apprécier les guitares croisées, rapidement cognées par la batterie en top pour des vocaux galvanisés en boucle jusqu'au bout.

Aucun temps mort, ça enchaine 'The light' sur un accord vivement brossé.
La force des mélodies donne la ouache de suivre cet entrain.

'Fortress' est leur collectif. Ils jouent en osmose, tournés dans la même direction.
Pas de fioritures, on fonce dans le tas et on donne tout, ça sort des tripes!
A la fin, la batterie claque des coups de semonces avant l'explosion finale, pleine des vocaux guerriers, qui valent bien un headbang!

Sortie par 'The only way out' pour nous fait croire que 'slow' existe dans leur langage...
Tout juste perçoit-on un balancement plus mesuré.
Extrait du premier EP, cette plage monte la sauce en mayonnaise progressivement.

Pas de rappel, les musicos sont au bout, ils ont craché tout leur venin.
Le set, d'une efficacité redoutable, durera 45 minutes plein badins, on en reste pantois!
Tant qu'il y en aura des comme ça, on prendra un sacré pied!

 

01-Today is a cold day
02-White pills
03-The mess I made
04-The maze
05-Hang on to anything
06-Twilight city
07-Sleeping ghosts
08-Dreadfull end
09-Pushed to the Walls
10-The light
11-Fortress
12-The only way out

https://www.facebook.com/Cobrajauneband