RIVAL SONS « The Darkfighter Tour » à l'Olympia, Paris, le 27 octobre 2023

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About: 
RIVAL SONS « The Darkfighter Tour » à l'Olympia, Paris, le 27 octobre 2023
Artist: 
Rival Sons
Date: 
27/10/2023
Venue: 
L'Olympia
Place: 
Paris
Your Reporter on the Spot: 
Mitch ZoSo Duterck

RIVAL SONS « The Darkfighter Tour » à l'Olympia, Paris, le  27 octobre 2023

 

Mitch ZoSo Duterck

Set-List:
01.Mirrors. (Darkfighter – 2023)
02.Do Your Worst. (Feral Roots – 2019)
03.Electric Man. (The Great Western Valkyrie - 2014)
04.Rapture. (Darkfighter - 2023.
05.Darkfighter. (Lightbringer – 2023)
06.Open My Eyes – Drums Solo. (The Great Western Valkyrie – 2014)
07.Sweet Life. (Lightbringer – 2023)
08.Pressure and Time. (Pressure and Time – 1994)
09.Jordan. (Head Down – 2012)
10.Bird In The Hand. (Darkfighter – 2023)
11. Feral Roots. (Feral Roots – 2019)
12.Darkside. (Darkfighter - 2023)
13.Face of Light. (incl. Guitar Solo) (Pressure and Time – 1994)
14.Shooting Stars. (Feral Roots -2019)
15.Too Bad.(Feral Roots – 2019)
16.Mosaic. (Lightbringer – 2023)
17.Keep On Swinging. (Head Down – 2012)
 
They’re Back!
Ca fait tellement longtemps qu’on les espérait de retour que je n’ai pas eu la patience d’attendre qu’ils débarquent sur le vieux continent Européen.
Direction The Roundhouse à Londres, le 13 octobre dernier.
Me voilà rassuré, la machine est bien huilée, et ça tourne à 100%.
Mais comme disait mon copain George Harrison “All Things Must Past » et personne n’est jamais à l’abri d’un petit incident. Car c’est bien de cela qu’il est question, alors qu’on retrouve Ushi et Marie qui ont débarqué d’Allemagne, Alexandra et Sophie nos consœurs françaises nous attendent en terrasse du Café de l’Olympia. Carlo, Carine et moi complétons le rassemblement des ADMIN de Rival Sons Europe et UK présents ce soir.
Une fois les baisers de bienvenue échangés, la question qui brûle les lèvres c’est: “Comment va Jay?” Nous savons de source sûre que notre “Bird That Sing” a connu quelques soucis avec ses cordes vocales il y a 48 heures lors du concert donné au Radiant à Lyon. Il semblerait que la set list a même été raccourcie de 5 titres pour ne pas risquer d’endommager irrémédiablement sa voix.
Avant-hier, c’était la toute grosse foule à Paris à l’occasion de la séance de dédicaces organisée par la librairie Gibert mais Jay n’y a pas participé pour éviter une trop grande fatigue.
Voilà des nouvelles peu rassurantes mais avec Jay, on sait que les miracles existent.
On avait déjà connu le cas il y a quelques années au Melkweg à Amsterdam où, là aussi, il avait fallu écourter le concert. On avait de sérieuses craintes pour le Trix à Anvers le lendemain mais Jay nous avait tous bluffés en donnant un concert incroyable, comme s’il n’avait jamais eu de soucis.
Donc, soyons confiants.
Un peu de patience avant d’entrer et nous voilà bien vite installés au balcon, Carlo, Froggie et moi sommes prêts à affronter tout ce qui pourrait se présenter à nous. Rencontre avec Renaud Debacker, Phil Lizzy et Laurent Lonnoy. Tout le monde est impatient de voir les Sons à l’oeuvre.
C’est nerveux et ça hurle déjà, là en bas, dans la fosse.
Holy Moses! Quelle clameur pour accueillir le gang de Long Beach.
Dès “Electric Man” le troisième titre du concert, l’Olympia est debout!
C’est là folie, ou plutôt l’hystérie collective. Je surveille attentivement le compteur de décibels qui monte jusqu’à 106 db alors que la musique pendant le concert navigue entre 96 et 100 db en pics, c’est vous dire si c’est chaud chez Bruno Coquatrix, Boulevard des Capucines.
Jay semble avoir regagné des forces pour le spectacle même si on sent encore quelques petites fractures dans les parties difficiles du répertoire. Mais vous connaissez notre homme, il ne renonce jamais sauf contraint et forcé. Et encore, il préférerait s’écrouler sur scène au lieu de renoncer. Et c’est ce qu’il va faire, une fois de plus, il va se livrer entièrement, sans retenue, sans jamais s’économiser une seconde.
Et le public le sent et soutient son chanteur tant qu’il peut.
L’ambiance est telle que le public porte littéralement ses Rival Sons à bout de bras. On a l’impression d’assister au retour de Jules César à Rome, après une nouvelle campagne contre les barbares, un nouveau triomphe.
Un triomphe qui va durer pendant deux heures, deux heures de bonheur, deux heures de moments qui vont marquer chacun de manière différente dans le cœur et l’âme, dans la chair et le sang.
Ce soir, Scott Holiday a une nouvelle fois été époustouflant avec son jeu tout à fait personnel, ses sonorités uniques et ses attaques explosives, brutales et tranchantes qui ne sont pas loin de rappeler celles d’un certain Jeffrey Arnold Beck!
Un Scott Holiday au sommet de son art qui, en compagnie de son frontman le place au rang des plus grands duettistes de l’histoire du Rock comme Mick Jagger et Keith Richards, Jimmy Page et Robert Plant, Ozzy Osbourne et Tony Iommi, Ronnie Van Zant et Gary Rossington, Freddie Mercury et Brian May…
Derrière, une des sections basse-batterie les plus redoutables du moment, une des « Beste » de la planète, est prête à faire feu à chaque instant.
Des nappes de claviers bien dosées viennent soutenir les mélodies avec intelligence et discrétion.
Pendant deux heures, de « Mirrors » à « Keep on Swinging » en passant par « Rapture » et « Mosaic », Rival Sons va nous faire visiter les pièces qui composent son palais situé tout en haut d’un escalier au pied duquel sont assis deux tigres… Darkfighter et Lightbringer.
Bruxelles vous attend et je suis certain que ce sera encore plus chaud en Belgique.
Thank You Rival Sons.